passage obligé [libre]

Hilary etait en cour de math depuis maintenant une heure. On peut dire que cette matière était loin d'être la préférée de la jeune femme qui commencait vraiment a trouver le temps long, d'autant plus qu'elle avait une envie préssante d'aller au toilette. Elle écouta son tres vieux professeur parler de vecteurs et autres truc débils, quand la sonnerie retentie enfin. Elle finissait les cours a 11h00 se matin la, car en effet, son professeur d'Anglais était absent. Elle sortit donc du cour en courant, pour se précipiter au toilettes. Une fois la-bas, elle repere un wc libre et elle y rentre pour faire son petit pipi xD.
Elle ressort apres une minute environ puis elle se dirige vers le lavabo et se lave les mains, tout en se regardant dans le miroir. C'est alors qu'elle remarque qu'elle a des cheveux qui partent un peu dans tout les sens. Elle sort alors sa laque de son sac a main et commence a remettre de l'ordre la dedans, sans se soucier du temps qui passe....

Le cours de français qu'elle suivait, parut interminable à Miss Wood, qui ne cessait de réprimer des bâillements dans le creux de sa paume. Ce que racontait le professeur était loin d'être intéressant et Cheryl était fatiguée. Elle n'était pas parvenue à dormir de la nuit et elle était à deux doigts de s'endormir sur sa table. Alors que ses yeux se fermaient tous seuls et que sa tête dodelinait dangereusement, la sonnerie retentit, la faisant tressaillir sur sa chaise. Le professeur de français la fusilla du regard, comme s'il avait deviné ses intentions, et avant même qu'il puisse sortir le moindre mot concernant d'éventuels devoirs, une horde de lycéens quitta la salle avec des cris enthousiastes.
Cheryl se leva tranquillement et prit du bout des doigts son large sac à main Longchamps qui lui servait pour les cours. Elle sortit de la salle et se dirigea vers les toilettes, histoire de se maquiller un peu, car avec ses cernes sous les yeux et son teint blafard, elle devait avoir l'air d'une morte-vivante.

Elle poussa la porte des toilettes, et se retrouva face au miroir où une jeune fille était déjà installée. Il s'agissait d'Hilary Lennon, une jeune fille de son âge, pom-pom elle aussi, que Miss Wood connaissait plutôt bien. Avec un sourire, elle lança alors :

"Hey salut toi !"

Elle colla une bise sur la joue d'Hilary par politesse, avant de sortir de son sac à main une petite trousse de maquillage qui contenait le strict nécessaire en cosmétique. Elle prit son crayon noir afin de tracer un trait à l'intérieur de son oeil.

La jolie blonde continua de se recoiffée puis elle sortit sa trousse de mauqillage. Niveaux petites soin, la jeune Hilary n'était pas compliquée. Non, elle, elle aime le naturelle, mais cela n'empêche qu'elle se maquille. Elle sort alors son gloss de sa trousse et commence a s'en passer sur les levres. Il sentait d'ailleurd terriblement bon, parfum framboise. Puis, elle sortit son mascara et commenca a en appliquer sur ses beau et long cil. Elle referma alors son tube et tourna la tête quand quelqu'un entra dans les toilettes. Il s'agissait de Cheryl, une pompom qu'Hilary connaissait assez bien. Elle lui rendit aussi a son tire sa bise puis elle lui répondit en sortant son fond de teint.
"Salut ! Alors sa va ? Ho, tu sort de francais je suis sur, vue la tête que tu fait... jeme trompe ?"
Les deux jeunes femmes avaient le même professeur en francais, et celui-ci etait du genre binoclard et postilloneur, assez mal gracieux et pas tres agréable a regarder. Elle se repoudra alors le nez et les pomettes, en attend la réponse de la jeune femme.

Tout l'art du crayon consistait à ne pas s'éborgner. Au fil des années, Cheryl l'avait compris et avait même acquis ce geste tout simple qui pouvait vous faire un oeil superbe... ou au contraire vous le crever. Elle reposa tranquillement son crayon, ramena ses longs cheveux blonds de chaque côté de sa tête sur ses épaules dénudées, et tourna la tête vers Hilary avec un sourire.
En effet, Miss Lennon avait parfaitement deviné de quel cours Cheryl venait de sortir... Ce Mr Spencer était affreux, tout ce qu'il y a de plus barbant et inintéressant. De plus, la nature n'avait pas gâté le Monsieur en question. Il était doté d'un physique disgrâcieux et laid. Le pauvre bonhomme n'avait absolument rien pour lui. Quelle désolation.

"Exact, tu as tout juste. Je viens de sortir d'un horrible court de Mr Spencer où j'ai passé l'heure, soit à bâiller, soit à me protéger avec mon classeur de ses postillons. Et toi ? Pour que tu sois ainsi, je dirai que tu étais en anglais ?", fit Cheryl.

Cheryl sortit l'arme lourde : le mascara. Elle le déboucha et appliqua soigneusement la fine brosse le long de ses cils blonds et épais pour allonger son regard bleu-vert. Un peu de gloss sur les lèvres, et elle serait parfaite.

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